La-fosse-des-Ermites

Les errances des âmes paumées

Vendredi 17 octobre 2014 à 15:49

 
 
Bien malheureux celui qui sait de quoi demain est fait.


I
l ne faisait pas forcement bon vivre.
J'en ai eu des grands, des sombres, avec cour...
Leur seul point commun étant
La nostalgie que j'éprouve envers ces appartements.



Ces souvenirs liés, le premier, le grand, les combles,
Mes solitudes, la lumière, les chiens de squat'. 
Les gens de passage, les soirées vin et débauche. 
Ma jeunesse et mon ouverture d'esprit en somme. 



J'ai fait de tous, des refuges pour âmes paumées. 
Et ceux qui franchissaient le seuil faisaient et font,
Partie de ma famille. Même 7 ans après.
Alors pourquoi j'en suis là ?


J'aimais bouger, et changer d'environnement,
Aussi souvent que possible. 
J'ai adoré accueillir les autres, 
Et pour la plupart, ils me l'ont bien rendu.


On se fait facilement avoir quand on offre trop,
Mais pour ma part, je ne regrette pas. 
Je n'ai pas fait ça pour la reconnaissance,
Reniée ou non, ils ont, j'espère, passé de bons moments. 


E
n 7 années, j'ai eu 6 appartements, 
Trois hébergements, une virée à la rue.
J'installe mon nid où bon me semble.
Ce dernier ne me convenant pas. 


Comment ai-je pu passer à côté de tant de choses ?
A côté de moi ? Des gens ? Des rires ?
A l'opposé d'Icare, je me suis brûlée les ailes 
En étant le fruit inconscient de mon exil. 
 

De quoi doit-on se contenter ?
Je n'aime pas m'accommoder,
Je veux être pièce maîtresse de mon jeu. 
Ce qui n'est pas fait aujourd'hui, sera réussi demain. 
 


Est-il possible de se retrouver sans se terrer ?



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Samedi 13 septembre 2014 à 15:14

Il était temps. 
On se raconte souvent des histoires,
Jusqu'au jour où on ne se trouve plus. 
Il était temps.

Me voici à l'aube de mes 24 ans,
Où force est de constater,
Que nos priorités ne sont pas les même à 20 qu'à 24ans. 
Et que je me retrouve dans une impasse. 

La chance m'aidant à me construire, 
J'ai pu avoir la satisfaction de recevoir mon premier SMIC.
Je vais maintenant travailler sans traîner les pieds,
Même si je n'ai accompli qu'une partie. 

Il y a une donne que je dois changer,
Désormais, je devrai choisir,
Mais ne nous pressons pas,
Et réfléchissons.  

 
Il était temps. 
Maintenant je sais que je ne te changerai pas,
Mais je peux au moins changer ma vie.
Il était temps.

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Samedi 21 juin 2014 à 0:58

Il paraît


Que la vie nous donne et nous reprend
Qu'elle tourne, que cette chance est là
Mais à mon avis,
Il paraît mal.

Je ne sais plus vraiment à quoi m'en tenir. 
Je ne sais plus vraiment où aller.
Mais je sais, que je serai, une personne meilleure.
Une bonne personne, là pour les autres.
 

J'hésitais. Entre l'informatique et le social. 
Mais voilà, maintenant je sais. Malgré les claques psychologiques.
Que je serai à l'écoute, que je serai là pour les autres,
Et ce, peu importe leurs réponses. 

 
J'ai toujours aimé les gens.
Même si ce n'était pas réciproque,
Mais je veux désormais, m'occuper des jeunes.
Car il est rapide de prendre un mauvais chemin. 

Et je souhaiterai leur dire que,
C'est toujours possible de réussir,
S'ils s'y prennent tôt. 
Et que personne ne les juge. 
 
Je souhaite être de celles,
Que ces jeunots prennent pour modèle,
Qu'ils fassent leur vie en fonction de leurs envies.
Et qu'ils n'aient pas de regrets. 

Je sais que c'est possible,
Même sans Bac, j'ai aidé,
Alors comme la roue tourne,
Je suis certaine, un jour, d'aider, et de faire ce que j'aime.

Il y a un avenir pour tous,
Croyez-y 

Dimanche 8 juin 2014 à 16:55

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Car prendre du recul, c'est prendre de l'élan. 

En tout honnêteté, je ne sais pas pourquoi je fais un blog, pour extérioriser mes peines, en faire mon défouloir comme toutes les personnes présentes. Je vais me vider, après m'être remplie comme dans le roman de Claire Castillon : Le Grenier. Et puis j'ai plus de clopes, alors je m'occupe. Je tente.

Il y a du soleil pourtant. Et ça fait 1 semaine que je ne suis pas sortie de cet appartement moisi. J'ai hâte de déménager, je vais tuer un de ces connards un jour. Il piaillent, ils sont bourrés, tous ensemble, ils ne nous respectent pas, et en plus, rien d'étonnant dans cette ville pourrie passée en Ligue 1.  

Rien à foutre du foot, rien à foutre de cette ville arriérée. Je veux repartir. Quelle erreur ai-je fait en Novembre dernier.....?  
Je commence dru ce premier article. Alors maintenant je sais, je me viderai ici, comme bon nombre de personnes, puisque je ne suis pas si différente de vous. 

Et moi aussi, j'essaye de m'en sortir. 
D'ailleurs je ne mentirai pas à un journal de bord...
Même si je ne suis sûre de rien. 

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